Aujourd’hui, dans le monde, plus de 387 millions de personnes souffrent de diabète. Ce chiffre, en constante augmentation pourrait atteindre près de 600 millions en 2035. En France, le diabète traité médicalement touche plus de 3 millions de personnes et 400 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque jour. Pour réagir à cette épidémie, des scientifiques, des médecins et des paramédicaux sont engagés au sein de la Société Francophone du Diabète (SFD) pour faire avancer la recherche et optimiser la prise en charge des patients diabétiques. La SFD (anciennement ALFEDIAM, fondée en 1984) est une association régie par la loi du 1er juillet 1901. Elle a pour but le perfectionnement des connaissances sur le diabète et les maladies métaboliques et le développement des rapports entre spécialistes de toutes disciplines s’intéressant à ces affections.
Les objectifs principaux de la SFD sont de générer de nouvelles connaissances sur le diabète et les maladies métaboliques, de soutenir la recherche ainsi que de promouvoir les activités de formation et de partage des connaissances avec les différents acteurs du domaine, notamment par l’organisation de congrès scientifiques.
Depuis 1985, la Société Francophone du Diabète s’est enrichie d’une nouvelle branche, la SFD Paramédical, qui l’accompagne dans chacune de ses missions.
La SFD a progressivement acquis un rôle dans la politique de soins en France, au-delà de ses missions de recherche et de diffusion des connaissances. Elle intervient notamment auprès des tutelles françaises (UNCAM,HAS,DGS…) chaque fois qu’elle est sollicitée sur des dossiers liés à l’organisation des soins, au parcours de soins et à la pratique professionnelle. Elle est membre es-qualité du Conseil National Professionnel de la discipline Endocrinologie, Diabète et Maladies Métaboliques.
Elle a également pour mission de coordonner la réalisation et la validation des référentiels de bonnes pratiques en diabétologie.
La SFD s’est indéniablement imposée comme un acteur incontournable et fédérateur de sa discipline quel qu’en soit le mode d’exercice. Elle est un interlocuteur écouté, en mesure d’orienter les grands choix institutionnels en matière de santé publique et de soins aux personnes diabétiques sur la base de sa connaissance, de son expertise scientifique, de sa rigueur et de ses valeurs.